En cours de réalisation
Le chemin de mémoire du Va300
Il permet au public de découvrir le site de la batterie du Bégo, ainsi que certains éléments de défense regroupés dans la clairière.
Cette découverte se fera tout au long d’un parcours balisé de 2 km où le visiteur rencontrera à chaque points particuliers un panneau explicatif. Des QR code affichés sur ces panneaux vous permettront de vous situer et d' avoir des informations complémentaires.
Le parcours (balisage rouge) débute à l’entrée de la clairière et se poursuit dans la dune. Une variante (balisage vert) est proposé vers l’encuvement n° 1.
Le jalonnement se fera grâce à des plaques « Va300 Chemin de mémoire » fixées sur des potelets de bois, sur les supports des panneaux d'information ou sur les bunkers.
Ce chemin de mémoire a été réalisé en 2022 par l'association LBMG, avec le soutien de la commune de Plouharnel, du département du Morbihan, de la région Bretagne, de la communauté Auray Quiberon Terre Atlantique, Dunes Sauvages et de l'ONAC.
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Début du chemin de mémoire à l'entrée du site. Le parcours débute par une visite de la clairière (balisage rouge de 1 à 6).
Parcours dunaire (balisage rouge et vert de 7 à 15)
7 : bunker puit
8 : château d'eau
9 : Tour en bois
10 : bunker casernement
11 : Tour de direction de tir
12 : Abris pour groupe électrogène
13 : Encuvement n°1
14 : Encuvement DCA
15 : Canon
Escalier d'accès au parcours dunaire
Le balisage
La Batterie du Bégo : histoire du site
La batterie du Bégo sert à la défense éloignée de la base sous-marine de Lorient, et à interdire l’approche par la mer par le sud de la presqu’ile de Quiberon. Cette batterie dépend de la Kriegsmarine. Ses canons de 340 mm d’origine Française (canon sur rail St Chamond modèle 1912), saisie par l'armée allemande après la réddition de l'armée Française en 1940, ont une portée maximale de 43 km et permettent des tirs au-delà de Belle-île en mer.
• Le choix du site est fait début 1941.
• Les travaux débutent au printemps 1941.
• Quatre cuves pour les canons sont coulées sur un arc de cercle a proximité des plages à 350 m les unes des autres.
• Deux embranchement sont créés sur la ligne SNCF de Auray-Quiberon pour desservir les soutes à munitions, les encuvements (acheminement des canons) et approvisionner le chantier. Une route bétonnée est également créée. Des tobrouks, cuves DCA et abris bétonnés pour le personnel surgissent de la lande. Des baraquements en bois installés le long de la route pour le logement de la garnison.
• Les deux premiers canons arrivent sur le site en automne 1942. Les tirs d’essai débutent le 11 novembre 1942.
• En mai 1943, arrive le 3éme canon. Les travaux avancent, sortent de terre : une tour de direction de tir, des abris bétonnés pour des groupes électrogène, des puits, …..
• Le 4éme canon n’arrivera jamais sur le site. La cuve 4 restera vide.
• L’arrivée des troupes Américaine et des FFI en aout 1944 oblige les Allemands à se retrancher sur le site.
• Le site est bombardé par les artilleurs Américains, les Allemands répliquent en tournant les canons vers la terre, bombardant Nostang, Vannes, …..
• Le 7 mai 1945, la capitulation de la poche de Lorient est signée au Bar Breton à ETEL.
• Le 10 mai, reddition des Allemands de la poche. Le général Fahrmbacher remet symboliquement son arme au général Américain Kramer à Caudan.
Voiture de Rommel sur la piste du Bégo, on peut voir les baraquements en arriére plan.
Schéma de principe du site
